Site internet de la commune de Brégnier-Cordon

L’environnement

Tant sur les bords du Rhône que sur les hauteurs du chaînon calcaire qui le dominent s’observe une exceptionnelle diversité d’habitats naturels, permettant une grande diversité d’espèces animales et végétales. La commune est à elle seule un quasi parc naturel régional : 95 % du territoire sont inventoriés en Z.N.I.E.F.F. ( Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique ).

Les surprenantes richesses de ces milieux naturels vivants se laissent découvrir par les visiteurs attentifs et respectueux…Vous pouvez aussi profiter des sorties animées par des professionnels (Maison des Isles, ONF, Musée Escale Haut Rhône…)  lors de manifestations grand public,  comme la fête de la science ou Viarhôna en fête.

Les milieux secs du chaînon calcaire

Boisements à chêne pubescent, fourrés, cultures, prairies et pelouses sèches s’entremêlent sur les deux massifs calcaires dominant le village. Le grand intérêt écologique des pelouses sèches et leur tendance à l’embroussaillement suite à l’abandon des pratiques agricoles traditionnelles ont poussé la commune à les préserver et à les restaurer là où leur intérêt patrimonial était le plus fort, notamment sur le Mont de Cordon. La gestion a été confiée en 2002 au Conservatoire des Espaces Naturels Rhône- Alpes. Ces mesures vont permettre entre autre de préserver plusieurs espèces végétales protégées, comme la marguerite de la St-Michel ou l’orchis parfumée.

Des milieux humides : le Rhône et sa plaine alluviale

Une mosaïque de milieux variés (chenal principal du fleuve, bras secondaires courants, lônes mortes, boisements alluviaux…) occupe la zone de tressage du fleuve et confère à cet espace un intérêt écologique exceptionnel au niveau européen (répertorié site Natura 2000 au titre de la directive « oiseaux » et « habitats ») . C’est pourquoi dès 1988, une réserve naturelle volontaire est créée à l’initiative des deux communes riveraines, Brégnier-Cordon et Les Avenières, en mesures compensatoires aux travaux d’aménagements CNR. Cette réserve devient régionale en 2008 puis Réserve Nationale du Haut-Rhône Français en 2014.

Le Syndicat du Haut Rhône en est désigné le gestionnaire depuis le 1er juillet 2015.

En dehors du périmètre de la Réserve, deux  plans de gestion confiés au CEN Rhône – Alpes concernent d’une part une étonnante tourbière perchée, la « blachère » du Mont de Cordon, qui abrite  la germandrée des marais,  plante protégée, et d’autre part la lône « morte » de Glandieu.

Des grottes

Elles sont nombreuses dans le  » massif karstique » qui compose le Bugey et abritent nombre d’espèces  cavernicoles. Deux sont particulièrement célèbres : la grotte de la Bonne Femme, au bord de lac de Pluvis sur la commune de Murs et Géligneux (mais propriété de la commune de Brégnier-Cordon), est inscrite à l’inventaire des monuments historiques car elle a livré aux archéologues du début du 20ème siècle quantité de silex taillés, attestant d’une occupation humaine au Magdalénien (environ -10 000 ans). La grotte de Glandieu quant à elle présente un réseau de salles aux concrétions remarquables. C’est pour les protéger du vandalisme qu’une grille obstrue l’entrée de la grotte. Les spéléologues peuvent l’explorer sur demande mais uniquement entre le 1er avril et le 15 octobre, afin de respecter le repos hivernal des chauve- souris, mammifères protégés, qui y trouvent refuge (se renseigner auprès de la fédération spéléologique de l’Ain).

Retrouvez-nous sur www.haut-rhone.com

Aller au contenu principal